L'Espagne est une destination populaire pour les non-résidents, que ce soit pour le travail, les études ou les loisirs. Toutefois, il est important de comprendre les implications fiscales liées au fait d'être non-résident en Espagne. Les non-résidents en Espagne sont soumis à des règles et réglementations fiscales différentes de celles des résidents. L'imposition des non-résidents en Espagne repose sur le principe de territorialité, ce qui signifie que seuls les revenus gagnés en Espagne sont soumis à l'impôt espagnol.

Les non-résidents sont tenus de payer l'impôt sur leurs revenus de source espagnole, qui comprennent les revenus locatifs, les plus-values et les revenus du travail gagnés en Espagne. Pour les revenus locatifs, les non-résidents sont imposés à un taux forfaitaire de 19 %, tandis que pour les revenus du travail, le taux d'imposition varie en fonction du montant gagné. Les non-résidents qui gagnent moins de 12 000 euros par an sont imposés à un taux de 19 %, tandis que ceux qui gagnent plus de 12 000 euros sont imposés à un taux progressif qui commence à 24 % et peut aller jusqu'à 45 %.

Les non-résidents qui possèdent des biens immobiliers en Espagne sont également soumis à un type d'impôt appelé "Impuesto sobre la Renta de no Residentes", qui est un impôt foncier annuel. Cet impôt est calculé sur la base de la valeur cadastrale de la propriété et varie de 19 % à 24 %, en fonction de la valeur cadastrale de la propriété.

Il convient de noter que les non-résidents n'ont pas droit aux mêmes déductions et exonérations fiscales que les résidents. Par conséquent, les dépenses telles que les intérêts hypothécaires, les réparations immobilières et les coûts de rénovation ne sont pas déductibles pour les non-résidents. En outre, les non-résidents n'ont pas droit aux mêmes abattements personnels que les résidents, tels que l'abattement de l'impôt sur le revenu des personnes physiques.

En conclusion, les non-résidents en Espagne sont soumis à des règles et réglementations fiscales différentes de celles des résidents. L'imposition des non-résidents est basée sur le principe de territorialité, et seuls les revenus gagnés en Espagne sont soumis à l'impôt espagnol. Les non-résidents doivent payer l'impôt sur leurs revenus provenant d'Espagne, y compris les revenus locatifs, les plus-values et les revenus du travail. Les non-résidents qui possèdent des biens immobiliers en Espagne sont également soumis à un impôt foncier annuel. Il est important que les non-résidents comprennent leurs obligations fiscales en Espagne afin d'éviter toute pénalité ou amende potentielle.

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